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vendredi 1 juillet 2016

Aperçu sur l’histoire des COP (Deuxième partie)




Aperçu sur l’histoire des COP (Deuxième partie)
Elaboré par El Hamdouchi youssef




 Après un an, de la déception de La COP de Copenhague, le train des COP à repris son chemin pour de nouvelles perspectives et défis. Les 193 pays se sont donné rendez-vous à la seizième Conférence des parties à la CCNUCC qui a été organisée entre le 29 novembre et le 10 décembre 2010 à Cancún au Mexique. En effet, l’objectif principal de cette conférence des parties a été de sauver le processus de négociation onusienne par l’adoption de l’accord politique de Copenhague et, la définition d’un plan après-Kyoto qui s’achève fin 2012. Pour rappel, ce plan consisté à lutter contre la déforestation, le transfert des technologies, l’accompagnement des pays en développement dans leur transition énergétique ainsi que le financement des pays pauvres afin de s’armer contre le changement climatique.

A la fin de ces réunions, la présidence mexicaine, est parvenu à obtenir l’approbation de plusieurs décisions cruciales[1] :

Ø               La Convention sur le climat  intégrerait l’accord de Copenhague.
Ø               La création d’un Fonds vert pour le climat ("Green Climate fund), ainsi que les organes de sa gouvernance afin de soutenir et financer les projets, les programmes, et les politiques des pays en développement.
Ø               Établissement d’un comité d’adaptation au changement climatique pour guider les actions des pays en développement à faire face aux changements climatiques.
Ø               Mise en place d’un centre de technologie pour le climat dans les pays en voie de développement  pour développer le savoir-faire sur les nouvelles technologies vertes.
Ø               La mise en place du système REDD (Reducing emissions from deforestation and forest degradation), un mécanisme qui permettrait aux pays forestiers de lutter efficacement  contre la déforestation.

Néanmoins, ce sommet à révélé une divergence dans les points de vue des États et, surtout au niveau de la prolongation du protocole Kyoto[2].

La dix-septième COP sur les changements climatiques à Durban, Afrique du Sud, a été organisé entre le 28 novembre et le 9 décembre 2011, puis prolongé de deux jours en vue d’arriver à un accord, l’objectif principal de cette réunion a été de trouver un accord qui succédera à celui de Kyoto qui devait s’achever le 31 Janvier 2012. Plusieurs points ont été discutés lors de ce sommet notamment l’idée de mettre en place une feuille de route qui engage tous les pays pour lutter contre le réchauffement climatique, le maintien des différents mécanismes de flexibilité, la mise en place opérationnelle du Fonds vert, créé Officiellement lors du sommet de Cancun, et la mise en place opérationnelle d’un mécanisme de technologie[3].

Le sommet de Durban s’achève sur une note positive d’après les négociateurs, puisque les négociations vont toujours continuer entre les pays en vue d’obtenir un accord contraignant en 2015 qui pourrait entrer en vigueur dès 2020. Les organisations non gouvernementales quant à eux, elles sont resté septiques en vers les déclarations de certaines États, et frustré aussi, puisque cet accord ne comprend pas encore une fois des engagements concrets et contraignants. 

La dix-huitième COP  est tenue le 26 novembre au 7 décembre 2012 au Qatar. Le pays le grand émetteur de CO2 par habitant au monde, une réalité qui à été exploitée par les détracteurs de ce pays et, tourner en dérision l’envie de ce pays de vouloir lui aussi changer ses comportements et contribuer avec la communauté internationale à réduire les émissions des GES. (Voir l’article publier sur le journal le monde le mercredi 30 novembre 2011, par Audrey Garric).[4]
 
Durant cette conférence des parties, plusieurs sujets ont été abordé durant les discussions, dans l’optique de mettre en place, une feuille de route pour l’après Kyoto où pour son prolongement, la finalisation de l’accord de Cancun de 2010 pour qu’il soit opérationnel, et l’adoption d’un accord pour la lutte contre les changements climatiques.[5]
 
Au final la conférence de DOHA s’est achevée sur une note positive, puisque, le protocole de Kyoto a été prolongé pour une période de 8 ans à compter du 1er janvier 2013. D’autres mesures ont été adoptées lors de ce sommet afin d’inciter les États ainsi que ses gouvernements à[6] :

  • indiquer leur trajectoire financière jusqu’en 2020.
  • financer l’adaptation avec des financements publics.
  • maintenir les niveaux actuels de financements climat (pour les pays développés).           
Il faut noter que le protocole Kyoto 2,  inclut seulement les pays de l’Union Européenne, l’Australie, l’Islande, la Norvège et la Suisse, qui représentent 15 % des émissions mondiales. Le Japon, la Russie, le Canada et la Nouvelle-Zélande quant à eux ils ont démissionné[7].

La dix-neuvième conférence des parties a eu lieu à Varsovie, en Pologne, du 11 au 22 novembre 2013. L’objectif principal de ce sommet a été de préparer le terrain pour la COP 21 qui se déroulera à Paris. Tous les pays ont été invités à préparer leur propre proposition et contribution à la future conférence de paris, en vue d’aboutir à la formalisation d'un accord mondial sur le climat, juridiquement contraignant[8].

La vingtième conférence des parties a été organisée en Pérou, à la ville de lima, du 1er au 14 décembre 2014. Comme à Varsovie, Lima constitué elle aussi une étape importante pour baliser le chemin vers la COP 21 de Paris, afin d’arriver à un engagement contraignant pour tous les pays, ou plus au moins pour les plus polluants, ce qui permettra de réduire les émissions de Gaz à effet de serre de manière définitive[9].

La Vingt-et-unième Conférence des parties a été présidée et accueillie par la France et plus précisément à la ville de paris, du 30 novembre au 12 décembre 2015. L’objectif principal de ce sommet a été de concrétiser et récolter le fruit des efforts consentis durant les accords de Varsovie et Lima, et d’arriver au bout du compte à un accord contraignant et applicable à tous les pays.

L’accord prévoyait donc de :

·   Limiter les émissions des gaz à effet de serre, de contenir la hausse des températures en dessous de 2°C, et de s’efforcer d’atteindre 1.5°C d’ici 2100.

  • Chaque pays est invité dès 2023 à mettre en place un bilan d’action pour évaluer leurs engagements. Dès 2025 chaque pays devra revoir à la hausse ses engagements tous les 5 ans.
  • Un financement de 100 milliards de dollars par an sera alloué aux pays en développement ou du Sud par les pays développés à partir de 2020,  ce financement sera revu à la hausse dès 2025.

Le 22 avril 2016 l’accord de Paris a été officiellement signé lors d’une cérémonie organisée au siège des Nations unies à New York par 177 pays. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon a qualifié ce moment d’historique, puisque, jamais auparavant un si grand nombre de pays n’avait signé un accord international en une seule journée. Cet accord devrait entrer en vigueur dès 2020, après avoir été ratifié, accepté par au moins 55  pays représentant au moins 55% des émissions mondiales de GES.

 Sources:






[1] http://www.ambafrance-mx.org/Bilan-du-sommet-de-Cancun-sur-le
[2] http://www.connaissancedesenergies.org/bilan-de-la-conference-de-cancun-sur-le-climat
[3] http://www.connaissancedesenergies.org/durban-une-cop-de-plus-pour-quel-resultat-111212
[4] http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/11/30/le-qatar-plus-gros-pollueur-accueillera-le-prochain-sommet-sur-le-climat/
[5] http://www.observatoire-energies-entreprises.fr/pour-mieux-comprendre-la-conference-de-doha-sur-le-changement-climatique-cop-18/
[6] http://www.observatoire-energies-entreprises.fr/pour-mieux-comprendre-la-conference-de-doha-sur-le-changement-climatique-cop-18/
[7] http://www.observatoire-energies-entreprises.fr/pour-mieux-comprendre-la-conference-de-doha-sur-le-changement-climatique-cop-18/
[8] https://storify.com/ecologiEnergie/la-conference-climat-de-varsovie
[9] http://www.cop20lima.org/